Free : se connecter avec un autre modem en dégroupé
Howto
free ne bloque pas votre ligne à la freebox, contrairement aux autres FAI. Si votre Freebox est en panne, référez vous à cet article pour la théorie.
Mais il y a encore plus facile, Tr@nquille a posté un article avec un fichier de configuration complet et une explication détaillée pour le speedtouch 716v5 WL. J’ai ce modem depuis un certain temps, il est ancien mais c’est un vrai couteau suisse, avec du Linux in the box (ce n’est pas une surprise, c’est le cas de 99% des modems et box actuelles). Il se trouve en occasion assez facilement, pour ma part je l’ai acheté en ligne pour 10 euros sur un site d’enchères.
En gros, téléchargez le fichier ini, dé-gzippez-le et remplacez les adresses xx.xxx.xx.xx par votre IP fixe, sauf pour une où il ne faut reprendre que les 3 premiers nombres dans la partie ip.ini, je vous conseille de configurer le wi-fi par l’interface directement après avoir chargé le fichier de configuration dans le modem. Vous pouvez aussi configurer le téléphone SIP, comme avec Twinkle.
Installer une application dans sa maison
Howto
Installer des applications indépendantes du système est une faculté très intéressante de Linux. J’ai eu récemment deux cas concrets pour l’illustrer. La nouvelle version de Thunderbird était incompatible avec un plugin en production, donc nécessaire. Les nouvelles itérations de Firefox apparaissent à un rythme effréné, d’où le besoin de tester les applications en ligne sur plusieurs versions à la fois.
Cette faculté permet aussi de conserver une version d’une application si vous n’aimez pas la nouvelle; tout en continuant de faire évoluer le reste de votre OS. Ou au contraire de tester une applications qui n’est pas encore dans votre distribution.
Nous allons prendre pour exemple, Firefox 15, qui n’est pas encore intégrée aux distributions à l’heure où j’écris ces lignes. Pointez vos navigateurs sur :
ftp://ftp.mozilla.org/pub/firefox/releases/
Cliquez sur la version souhaitée, dans notre exemple la 15.0. Quand je vous parlais de rythme effréné, la 15.0 n’est pas encore sortie que la 16.0b est déjà disponible. Notez qu’il ,’y a rien d’exceptionnel, les projets libres ont l’habitude de noter les versions en 0.0.3, 0.0.4, etc… Arriver à la version 0.1.0 est un évènement, atteindre la 1.0.0 est impossible, ce serait le logiciel parfait. Cette numérotation étant difficile à comprendre pour les utilisateurs des OS non-libres, Mozilla a changé sa numérotation, mais rien n’a change sur le fond.
Allez dans linux-686 ou linux-x86_64 selon votre noyau, 64 bits ou non, puis dans fr, puis téléchargez le fichier firefox.XX.X.tar.bz, où XX.X est la version que vous avez choisi. Créez un dossier destiné à vos binaires :
mkdir ~/bin
Désarchivez l’archive firefox dans ce dossier bin qui est dans votre maison. Je vous conseille de renommer le dossier firefox en firefoxXX, firefox15 pour nous. Créez le dossier de vos menus personnalisés :
mkdir ~/.local/share/applications
Puis créez le fichier de lancement :
touch .local/share/applications/firefox15.desktop
Editez-le avec gedit, mcedit,leafpad, etc…:
gedit .local/share/applications/firefox15.desktop
et insérez ceci :
[Desktop Entry]
Name=Firefox15
Exec=/home/login/bin/firefox15/firefox
Icon=/home/login/bin/firefox15/icons/mozicon128.png
NoDisplay=false
Categories=Network;
Type=Application
Login est votre login.Enregistrez le fichier, et voila, votre Firefox15 apparait dans votre menu des applications habituels. Vous ne pouvez lancer qu’un Firefox à la fois, mais vous pouvez tester tous vos développements.
L’avantage de cette méthode par rapport à /opt est de ne nécessiter aucun droit root, mais aussi d’emmener vos applications lorsque vous dupliquez votre maison d’un PC à l’autre.
Avoir les chaines Dreambox sur sa Geexbox
Howto
La mini-distro Geexbox est géniale dans sa version 1, inutile dans sa version 2, mais c’est un autre débat.
La version 1.2.4, la dernière intérressante permet de transformer tout PC, même des vieux P3 en station multimédia, capable de lire des mkv, musiques, CDA, DVD, et flux de stream TV.
Tout se passe dans le fichiers /etc/netsream du dossier ISO.
Pour les chanceux qui ont Free, ajoutez à ce fichier :
EXTM3U= »http://mafreebox.freebox.fr/freeboxtv/playlist.m3u »:FreeboxTV
Pour ceux qui ont une Dreambox avec OpenWebif comme interface web, vous pouvez lire une chaine en lançant un linux complet et en passant par Firefox + vlc ou mplayer. Mais on peut aussi récupérer les bouquets dans la Geexbox directement, ultra-rapide !
ADRESSE_IP est l’adresse de votre Dreambox
On cherche la liste des bouquets :
wget http://ADRESSE_IP/web/services.m3u
On reçoit par exemple :
#EXTM3U
#EXTVLCOPT–http-reconnect=true
#EXTINF:-1,TNT SAT (19.2°)
http://ADRESSE_IP:8001/1:7:1:0:0:0:0:0:0:0:FROM BOUQUET « userbouquet.tntsat.tv » ORDER BY bouquet
Remplacer : par %3A après le 8001, » par %22 et ESPACE par %2O
http://ADRESSE_IP:8001/1%3A7%3A1%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3AFROM%20BOUQUET%20%22userbouquet.tntsat.tv%22%20ORDER%20BY%20bouquet
Puis on ajoute la chaine EXTM3U= » au début et « :NOM_DU_BOUQUET à la fin
EXTM3U= »http://ADRESSE_IP:8001/1%3A7%3A1%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3AFROM%20BOUQUET%20%22userbouquet.tntsat.tv%22%20ORDER%20BY%20bouquet »:TNTSAT
Enfin on remplace :8001/ par /web/services.m3u?bRef=
EXTM3U= »http://ADRESSE_IP/web/services.m3u?bRef=1%3A7%3A1%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3A0%3AFROM%20BOUQUET%20%22userbouquet.tntsat.tv%22%20ORDER%20BY%20bouquet »:TNTSAT
Puis on insère cette ligne dans le fichier netstream de la geexbox, et voilà ! On peut regarder nos chaines sur un PC à distance. Evidemment, cette ligne EXTM3U est d’un seul tenant, coupée ici pour le web.
Pour ceux qui sont intéressés, la valeur d’EXTM3M est aussi utiilsable dans VLC.
Pour ceux qui ont une ancienne Dreambox, la ligne est toujours :
EXTM3U= »http://ADRESSE_IP/video.m3u »
Mais il faut au préalable sélectionner la chaine avec la télécommande.
Bonne TV !
ssh : le couteau suisse sécurisé !
Howto
Une bonne habitude à prendre : installez sur tous vos PC les paquets opennssh-server openssh-client sshfs, ces paquets sont petits, consomment très peu et vous seront très utiles ! TOUS les transferts et connexions seront cryptées.
Il faut commencer par créer sa clef avec :
ssh-keygen -t dsa
Acceptez les chemins par défaut, mettez une passphrase si vous travaillez en milieu sensible ou par internet, laissez vide si vous l’utilisez que sur votre réseau local.
Nous sommes prêts, il nous faut à présent 2 PC sous Linux, avec ces paquets et une clef. Nous supposons que vous êtes un seul et même utilisateur qui a pour login csp.
Pour se connecter au second PC, tapez sur ce second PC ifconfig et notez son adresse IP, 192.168.0.2 dans notre exemple, retournez sur le premier PC et tapez :
ssh -X csp@192.168.0.2
saisissez le mot de passe de csp, nous sommes à présent sur le second PC et nous pouvons lancer des programmes, par exemple gedit, ou n’importe quel autre. A quoi cela sert-il ? A utiliser un PC plus puissant à partir d’un PC light, à prendre le contrôle à distance d’un PC, etc…. le -X est pour X11.
Supposons à présent que vous avez un nouveau PC tout neuf tout beau, vous avez installé Linux, mais il faudrait à présent copier votre maison de l’ancien PC, le tout en conservant les attributs des fichiers. Créons un dossier :
mkdir network
Puis connectons nos PC:
sshfs csp@192.168.0.2:/home/csp network
Notre ancienne maison est à présent visible et copiable dans network, il ne reste plus qu’à transférer les fichiers souhaités. N’oubliez pas que certains peuvent être cachés, affichez-les dans nautilus, ou mieux, utilisez mc pour faire la copie.
Cette manipulation est aussi utile pour partager une maison unique entre PC, pour faire des sauvegardes, etc…
L’avantage par rapport à Samba/CIFS ? Respect des attributs, cryptage total, mais surtout, on peut l’utiliser à travers Internet. Pour cela, affectez une adresse IP à chaque PC, soit en utilisant l’adresse hardware du PC dans votre routeur, soit en affectant une adresse statique à chaque PC. Puis vous redirrigez un port quelconque (2222 par exemple) vers le port 22 du PC. Et vous pourrez dés lors utiliser votre PC de la maison de n’importe où dans le monde, copier de suite vos photos de vacances, etc…
Vous pouvez copier votre clef vers le second PC avec la commande :
ssh-copy-id .ssh/id_dsa.pub csp@192.168.0.2
pour faciliter vos connexions, voire les automatiser au sein d’un réseau local.
Ubuntu 12.04 precise pangolin
Ubuntu 12.04 est sorti, avec son lot de bug habituel.
La touche ALT ne fonctionne plus sous gnome classic, passez à gnome-classic sans effet pour l’avoir à nouveau. Vous ne perdez rien, ce gnome est bcp plus rapide.
Un des développeurs de l’intégration n’ a pas réussi à faire fonctionner l’hibernation sur son pc (je tairais son nom par charité), il a donc cru bon de désactiver ce mode génial qui permet de faire démarrer son PC en moins de 10 secondes… Pour le réactiver, suivez le guide :
sudo gedit /var/lib/polkit-1/localauthority/50-local.d/hibernate.pkla Copiez/Collez ceci :[Re-enable Hibernate] Identity=unix-user:* Action=org.freedesktop.upower.hibernate ResultActive=yes Redémarrez le PC, hibernate est de retour. Je vous conseille d'installer uswsusp qui contient s2disk encore plus rapide ! Avoir Medibuntu, les bons softs multimédia :sudo wget http://www.medibuntu.org/sources.list.d/`lsb_release -cs`.list --output-document=/etc/apt/sources.list.d/medibuntu.list wget -q http://packages.medibuntu.org/medibuntu-key.gpg -O- | sudo apt-key add - sudo apt-get -q update sudo apt-get install libdvdread4 sudo /usr/share/doc/libdvdread4/install-css.sh Et comme d'habitude, enlever les tâches inutiles : sudo apt-get remove software-center update-manager update-manager-core apport apparmor sudo apt-get remove liboverlay-scrollbar-0.2-0 liboverlay-scrollbar3-0.2-0 zeitgeist zeitgeist-core Pour finir, en cas de besoin remplacez network-manager par wicd.Un autre bug à corriger, la touche F10 active toujours le menu, même dans un terminal, ce qui très génant pour utiliser mc, htop, etc...
mkdir .config/gtk-3.0/ touch .config/gtk-3.0/gtk.css gedit .config/gtk-3.0/gtk.cssCopiez/collez ceci et sauvegardez, puis redémarrez votre session, bug corrigé !
@binding-set NoKeyboardNavigation { unbind "F10" }
* {gtk-key-bindings: NoKeyboardNavigation }
@binding-set NoKeyboardNavigation { unbind "<shift>F10" }
* {
gtk-key-bindings: NoKeyboardNavigation
} Et voilà, un Ubuntu nettoyé de ses imperfections.
touch .config/gtk-3.0/
Linux sur Mercure ?
Cette page est un howto pour installer Linux sur les netbook Atom vendu entre autre par LDLC sous les modèles Mercure. Ces modèles sont en fait vendus par plus de 20 marques différentes dont HP, Acer, MSI, Asus,etc… En revanche, LDLC les vends à configuration égale avec une différence d’au minimum 100 euros sans aucun OS propriétaire, on peut ainsi juger du coût de la taxe Windows imposée au consommateur par les autres marques !
Nous allons installer une Ubuntu 11.10, la version actuelle à l’heure où j’écris ces lignes, mais ce howto pourra s’appliquer à tous les Linux et BSD existants.
Vous aurez au préalable besoin de créer une clef USB bootable, soit avec le créateur de clefs bootable d’Ubuntu, soit avec Unetbootin. Ceci peut être fait sur n’importe quel PC avec un liveCD. Si vous n’êtes pas familier avec les raccourcis clavier, munissez-vous d’une clef USB pour l’installation.
Branchez la souris et la clef sur le PC, au démarrage, vous pouvez au besoin appuyer sur F7 pour choisir le démarrage sur la clef USB. Sélectionnez « Installation d’Ubuntu » au premier menu. Suivez les instructions de l’installateur selon vos goûts, pour ma part je préfère avoir 4 partitions primaires. La première de 20 Go pour le premier système, la seconde de 20 Go pour le second, une troisième de 4 go pour le swap et l’hibernation, le reste pour la maison (/home), ce sur un disque de 360 Go. Réduisez ces valeurs si votre disque est plus petit. Le PC peut déjà être connecté à Internet par Ethernet ou wi-fi, et ainsi télécharger les mises à jours et les paquets linguistiques. Cela vous économisera du temps par la suite.
L’installation finie, ôtez la clef lorsque l’installateur vous le demande, puis redémarrez le PC, il est possible que le BIOS se bloque et ne redémarre pas, pas de panique, c’est un bug connu des BIOS Intel. Eteignez le PC en restant appuyé sur le bouton ON quelques secondes, puis rallumez-le.
L’écran reste noir au démarrage, attendez que la led du disque dur s’éteigne et appuyez sue FN + F1, le PC se met en veille mémoire (suspend to ram). Ré-appuyez sur FN + F1, l’écran s’allume et vous demande votre mot de passe. Ouvrez un terminal et tapez :
sudo gedit /etc/default/grub
Changez la ligne :
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash"
par
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet"
et la ligne :
#GRUB_TERMINAL="console"
par
GRUB_TERMINAL="console"
Sauvegardez, quittez gedit et tapez :
sudo update-grub
Le problème de l’écran noir est à présent résolu. Explication : ce n’est pas un bug de grub, du driver intel ou autre acpi, mais une erreur de beaucoup de distribution de vouloir à tout prix démarrer en mode graphique, ce qui ralentit le démarrage initial et est à l’origine de nombreux problèmes d’installation pour les « newbies », d’autres puces graphiques sont aussi impactées par cette erreur.
Configurons à présent le Touchpad, tapez dans le terminal :
sudo echo "options psmouse rate=50 proto=imps" > /etc/modprobe.d/psmouse.conf
On force le touchpad à se comporter comme une souris. Cela fonctionne parfaitement, c’est l’essentiel.
Eteignez le PC, débranchez la souris USB, puis rallumez-le, tout devrait fonctionner à présent.
Une dernière astuce, j’ai lu ici et là que la Webcam ne fonctionnait ni sur Linux, ni sous Windows… Il faut l’allumer avec la combinaison FN + F10, tout simlement.
Une remarque pour le SAV, plutôt que de botter en touche aux questions légitimes des acheteurs libres, c’est vous qui auriez dû écrire ce Howto, C’est facile à faire et cela vous rendrait plus crédibles et plus sympathiques aux yeux des libristes.
Mplayer complet sur Ubuntu Lucid Lynx
Pour une raison inconnue, mplayer/mencoder est livré en version tronquée dans Ubuntu depuis 2 ans. Ce n’est pas une question de licence, mais une politique propre à Ubuntu. Ce guide est un howto pour installer un mplayer/mencoder complet.
En premier, soit vous vous créez un compte root, soit vous ouvrez un shell en root avec la commande :
sudo xterm
on crée un dossier temporaire :
mkdir tmp && cd tmp
On installe la base de subversion :
apt-get install build-essential checkinstall subversion git-core yasm
On récupére les codecs de mplayer et on les installe :
wget ftp://ftp.mplayerhq.hu/MPlayer/releases/codecs/all-20071007.tar.bz2 && mkdir -pv /usr/local/lib/codecs && tar xjvf all-20071007.tar.bz2 && cp -v ./all-20071007/* /usr/local/lib/codecs && rm -rf ./all-20071007/
Les sources x264 d’Ubuntu sont obsolètes, on installe les plus récentes :
git clone git://git.videolan.org/x264.git
cd x264
./configure –enable-shared
make
checkinstall –fstrans=no –install=yes –pakdir « ../ » \
–maintainer « $USER » –pkgname=x264 –pkgversion « 1:0.svn`date +%Y%m%d`-0.0ubuntu1″ \
–backup=no –deldoc=yes –deldesc=yes –delspec=yes –gzman –default
make clean
cd ..
A chaque commande checkinstall, un paquet deb est créé dans le dossier supérieur, vous pourrez ainsi réinstaller facilement ces paquets sur ce pc ou d’autres.
On installe les paquets nécessaires à la compilation de mplayer :
apt-get install gawk gettext html2text intltool-debian \
ladspa-sdk libaa1-dev libasound2-dev libatk1.0-dev libaudio-dev \
libaudio2 libaudiofile-dev libavahi-client-dev libavahi-common-dev libcaca-dev \
libcairo2-dev libcdparanoia0-dev libcucul-dev libdbus-1-dev libdbus-glib-1-dev \
libdirectfb-dev libdirectfb-extra libdts-dev libdv4-dev libenca-dev libenca0 \
libesd0-dev libexpat1-dev libfaac-dev libfaac0 libfontconfig1-dev libfreebob0 \
libfreetype6-dev libfribidi-dev libggi-target-x libggi2 libggi2-dev libggimisc2 \
libggimisc2-dev libgif-dev libgii1 libgii1-dev libgii1-target-x libgl1-mesa-dev \
libglu1-mesa-dev libglu1-xorg-dev libgtk2.0-dev libice-dev libschroedinger-dev \
libjack-dev libjack0 libjpeg62-dev liblz-dev liblz0 liblzo2-2 liblzo2-dev libmad0 \
libmad0-dev libmail-sendmail-perl libmp3lame-dev libmp3lame0 libmpcdec-dev libmpcdec3 \
libncurses5-dev libogg-dev libopenal-dev libopenal1 libpango1.0-dev libpixman-1-dev \
libpng12-dev libpopt-dev libpthread-stubs0 libpthread-stubs0-dev libpulse-dev \
libpulse-mainloop-glib0 libsdl1.2-dev libslang2-dev libsm-dev libsmbclient-dev \
libspeex-dev libsvga1 libsvga1-dev libsys-hostname-long-perl libsysfs-dev \
libtheora-dev libtwolame-dev libtwolame0 libvorbis-dev libx11-dev libxau-dev \
libxcb-render-util0-dev libxcb-render0-dev libxcb1-dev \
libxcomposite-dev libxcursor-dev libxdamage-dev libxdmcp-dev libxext-dev libxfixes-dev \
libxft-dev libxi-dev libxinerama-dev libxrandr-dev libxrender-dev libxt-dev libxv-dev \
libxvidcore4 libxvidcore-dev libxvmc-dev libxvmc1 libxxf86dga-dev libxxf86vm-dev \
mesa-common-dev po-debconf sharutils x11proto-composite-dev x11proto-core-dev \
x11proto-damage-dev x11proto-fixes-dev x11proto-input-dev x11proto-kb-dev \
x11proto-randr-dev x11proto-render-dev x11proto-video-dev x11proto-xext-dev \
x11proto-xf86dga-dev x11proto-xf86vidmode-dev x11proto-xinerama-dev \
xtrans-dev zlib1g-dev libstdc++6 liblivemedia-dev libopencore-amrnb-dev \
libopencore-amrwb-dev
On récupère les sources de mplayer et on le configure :
svn checkout svn://svn.mplayerhq.hu/mplayer/trunk mplayer
cd mplayer
./configure
A ce stade, vérifiez particulièrement disabled optional drivers, si un de ceux listés vous est néceassaires, ajoutez le avant de compiler mplayer.
On installe mplayer :
checkinstall -D –install=yes –fstrans=no –pakdir « ../ » \
–pkgname mplayer –backup=no –deldoc=yes –deldesc=yes –delspec=yes –default \
–pkgversion « 3:1.0~svn-`grep « #define VERSION » version.h | cut -d »- » -f2` »
Sur Ubuntu, il faut rafraichir la liste des libs :
ldconfig
Vous pouvez à présent effacer les dossiers mplayer et x264, mais je vous recommande de garder les deb x264 et mplayer, ainsi que l’archive des codecs all-20071007.tar.bz2
On repasse en utilisateur standard et on finit la config :
mkdir -v ~/.mplayer && ln -sv /usr/share/fonts/truetype/freefont/FreeSans.ttf ~/.mplayer/subfont.ttf
Un petit exemple de la puissance de mencoder, on crée au besoin le fichier mencoder.conf :
touch ~/.mplayer/mencoder.conf
En cas d’erreur, le fichier existe déjà, on l’édite :
gedit ~/.mplayer/mencoder.conf
On ajoute et on sauve :
[x264s480]
profile-desc= »Simple conversion en x264 avec scale 480″
ovc=x264=1
oac=mp3lame=1
vf=spp,scale=480:-10
lameopts=abr=1:br=56
x264encopts=frameref=4:bframes=4:partitions=all:8x8dct:me=umh:subq=7:qp=28:threads=auto
Comme la description l’indique, c’est une simple conversion en x264, le but est de faire un fichier facile à passer en streaming par wifi.
Chaque braquet [mon_profil] est un profil, vous pouvez vous créer autant de profil que nécessaire, un pour faire des DVD, un pour votre téléphone portable, etc…
Pour encoder une vidéo, on utilise la commande :
mencoder -profile x264s480 source -o ma_video_encodee.avi
Source peut être une vidéo, un DVD, un chaine TV streamée, etc…
Un petit script pour encoder d’un coup plusieurs vidéos, vous créez un sous-repertoire et vous y mettez toutes vos vidéos.
Puis vous faites dans un shell :
touch mmencode.sh && chmod 755 mmencode.sh && gedit mmencode.sh
Vous insérez :
#!/bin/bash
# script de multi-encodage, les fichiers encodés seront un niveau au-dessus du dossier courant.
echo
for file in *
do
ls -l « $file » # Liste les fichiers du dossier courant
mencoder -profile x264s480 « $file » -o « ../$file »
done
echo; echo
exit 0
Sauvez le fichier et executez-le :
./mmencode.sh
Et voila, toutes vos vidéos seront encodées en une seule commande.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
HOWTO : comment cloner un système Linux
Howto
Objet : aprés avoir installé Debian chez moi grâce au fameux tutorial d’Alexis de Lattre :
http://people.via.ecp.fr/~alexis/formation-linux/
J’avais tout configuré et installé, j’ai voulu le mettre sur un autre PC, mais sans avoir à tout recommencer.
A l’usage, on peut utiliser cette méthode pour cloner son système afin de le transmettre à un ami, voire tout simplement en faire une sauvegarde.
Cet article suppose que vous êtes familier avec l’utilisation basique de Linux et que vous ayez des connaissances sur le partitionnement des disques durs. Je vous conseille d’essayer cette méthode en premier sur des PC d’essai non destinés à la production.
J’utilise pour restaurer, j’utilise le rescue cd (http://www.sysresccd.org/index.fr.php) parce qu’il peut tout mettre en mémoire et libérer ainsi le lecteur CD, mais tout autre livecd contenant qtparted et partimage peuvent convenir.
Pour créer l’image, voici ma méthode.
PARTIE 1 : Copie SYNCHRO avec exclusion de repertoire
Conseil : si vous compilez votre noyau vous-même, prévoyez aussi un noyau générique dans lilo/grub. La machine destination n’a pas forcément la même architecture.
Je duplique mon système sur une partition vide avec la taille suffisante montée sous /mnt/copie avec rsync :
rsync -ravH –exclude-from=exclud.lst / /mnt/copie
ou exclud.lst a :
===================================================================
/proc
/tmp
/mnt
/home
/root
/opt
===================================================================
Evidemment si vous voulez laisser /opt, vous l’enlevez de la liste, moi j’y met des programmes en essai, donc j’exclue.
Puis vous remettez ces dossiers sur la copie :
cd /mnt/copie
mkdir proc tmp mnt opt home root
chmod -R 755 proc mnt
chmod -R 777 tmp
Vous recréez les moints de montage nécessaire, ce qui peut être fait aprés sur le système installé, mais il ne faudra pas l’oublier, ex :
cd /mnt
mkdir cdrom
Faites un df -h, et notez la taille de vos données sur cette partition copie.
PARTIE 2 : CREATION DE L’IMAGE
Il est évidemment possible de sauter la partie 1 et de créer l’image directement, mais l’avantage de la synchro préalable est de travailler sur une copie propre et de pouvoir réduire la taille de la partition.
Redémarrer le PC rescuecd.
Montez une partition avec assez de place pour mettre des fichiers de taille équivalente à la taille totale de vos données, même si on compresse, c’est mieux d’avoir une marge.
Conseil : si vous n’êtes pas certain de la taille de la partition destination future, lancez qt_parted et réduisez la taille de votre partition-copie en laissant 100 Mo de libre, ex .: vos données font 2 Go, réduisez la à 2,1 Go. La partition finale pourra être plus grande sans problême, mais si votre partition synchro fais 4 Go, dont 2 occupés et votre partition destination 3 Go, vous ne pourrez pas la restaurer.
Lancez partimage, c’est du semi-graphique, mettez juste le chemin de vos fichiers de backup destination, la taille maximale pour tenir sur des cds.
Vérifiez bien le tout, personnellement je choisis la compression bzip, plus lente mais plus efficace.
Allez boire un café…… ou un thé….voire les deux….
PARTIE 3 : RESTAURATION DU SYSTEME
Redémarrez votre PC avec votre linux habituel, gravez le(s) cd(s) avec les images.
Démarrez le PC destination avec cdrescue, préparez au besoin les partitions nécessaires avec qt_parted puis restaurez le système avec partimage.
Allez boire un café…… ou un thé….voire les deux….
Montez votre partition.
Editez grub en fonction du nouveau PC et faites la mise à jour, pareil avec /etc/fstab, créez au besoin les dossiers dans /mnt
Editez aussi /etc/hosts et /etc/hostname pour changer le nom de la machine.
Si la machine fait partie du même réseau en IP statique, changez son IP dans /etc/network/interfaces.
Redémarrez le PC avec le nouveau Linux, si vous avez oublié une configuration ou fais une erreur, ce n’est pas grave, redémarrez avec rescuecd et corrigez.
Changez le password du root avec la commande passwd.
Ajoutez et enlevez les users au besoin. Pensez à affecter les groupes aux users.
Configurez si besoin l’accés Internet et pour Debian, un apt-get-update apt-get dist-upgrade permettra de vérifier tout en mettant à jour.
Voila, ça parait long, mais vous verrez que c’est facile, encore une fois, exercez vous sur un PC de test (par exemple celui de votre belle-mère…. )
Notez que si vous mettez les 2 PC en réseau, vous pouvez copier le système directement avec rsync, mais le but est de faire des CD transportables.
Je devrais mette ça sur internet, finalement… mince je l’ai fait.